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Asthme et inflammation pulmonaire : comprendre et maîtriser le lien

Asthme et inflammation pulmonaire : comprendre et maîtriser le lien
10 juillet 2025 0 Commentaires Fabienne Martel

Une crise d’asthme peut transformer un simple escalier en montagne. Ce n’est pas juste une question de malchance. Il y a une réaction physique réelle, tapie dans nos bronches, prête à se déchaîner au moindre faux pas, allergène ou simple rhume. Beaucoup de personnes pensent vivre avec un souffle court à cause de la fatigue ou de la pollution, mais derrière chaque respiration difficile se cache souvent un processus beaucoup plus complexe : l’inflammation des poumons. C’est le cœur du problème de l’asthme, un sujet qui mérite d’être démêlé sans détour ni faux-semblants.

Qu'est-ce que l'inflammation pulmonaire et comment touche-t-elle l'asthme ?

L’inflammation pulmonaire, ce n’est pas seulement une notion médicale, c’est une réalité invisible qui s’invite dans la vie de millions de personnes chaque matin. Quand quelqu’un fait de l’asthme, ses bronches se transforment presque en ring de boxe. L’air a du mal à passer à cause du gonflement, du rétrécissement des voies respiratoires et de la surproduction de mucus. Ce n’est pas pour rien si l’asthme figure parmi les maladies chroniques les plus fréquentes sur la planète. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 262 millions de personnes étaient touchées en 2022, dont une grosse part en Europe et en France.

Ce qui déclenche cette fameuse inflammation ? Souvent, ce sont les fameux allergènes : pollens, acariens, poils d’animaux, poussières… Mais il ne faut pas sous-estimer le rôle des infections virales (surtout chez les enfants) ou celui de la pollution atmosphérique, particulièrement dans les grandes villes comme Lyon. Chaque fois que le système immunitaire sent une menace, il libère des messagers chimiques (les fameuses cytokines) qui lancent l’alerte : les cellules immunitaires affluent alors dans les poumons, prêtes à défendre « leur territoire »… mais en créant aussi chaos et inflammation au passage !

Chez la plupart des gens, ce mécanisme est temporaire. Chez ceux qui vivent avec de l’asthme ? La réaction s’installe durablement, rendant les bronches ultra-sensibles : courir après le bus suffit alors à déclencher une crise. J’ai vu mon compagnon, Arnaud, se battre avec son souffle à chaque floraison printanière ; et pourtant, il fait tout comme il faut : il évite la fumée, ventile la maison… Rien à faire, l’inflammation ne relâche jamais vraiment sa prise.